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Portrait de Simran, ancien stagiaire de la Délégation actuellement assistant de projet au bureau de l’UNESCO pour le Maghreb

  • Bonjour Simran, pourrais-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Simran Grewal, je suis belge avec des origines indiennes, diplômé d’un bachelier en communication à l’IHECS et d’un master en relations internationales à finalité paix, sécurité et conflits de l’Université libre de Bruxelles. 

J’ai un intérêt marqué pour les politiques culturelles, les questions migratoires, les droits humains, la coopération multilatérale et la diplomatie. J’ai eu la chance de travailler dans différents contextes, notamment au sein d’institutions européennes, d’ambassades et d’organisations multilatérales comme l’UNESCO, ce qui m’a permis de développer une vision très concrète du travail de terrain et des enjeux globaux. Je suis toujours curieux de découvrir de nouvelles langues, de nouveaux contextes sociaux, culturels, géographiques et humains, ce qui renforce ma conviction que l’interculturalité est une richesse et une force.

 

  • Peux-tu revenir sur le stage que tu as réalisé en fin d’année 2021 à la Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Maroc ?

Ce stage a été une immersion précieuse dans le travail diplomatique de terrain, centré sur la coopération culturelle et les échanges entre la Belgique francophone et le Maroc. 

J’ai notamment travaillé sur les industries culturelles et créatives, en participant à la conférence de presse liée à la publication d’une étude stratégique commanditée par la CGEM (FICC) et Wallonie-Bruxelles. 

J’ai aussi eu l’opportunité de contribuer à un travail de recherche sur la migration marocaine vers la Belgique, à travers l’analyse de nombreuses études scientifiques, et j’ai pu également mener des entretiens avec des acteurs institutionnels marocains et rédiger des notes d’analyse. Enfin, j’ai été impliqué dans des actions concrètes de renforcement de la coopération bilatérale, ce qui m’a permis de mieux comprendre les dynamiques institutionnelles à l’œuvre, les attentes réciproques des partenaires et la manière dont des initiatives diplomatiques peuvent se traduire par des impacts tangibles sur le terrain.

 

  • Et depuis ce stage, quelle a été la suite de ton parcours et notamment aujourd'hui au sein du bureau régional de l’UNESCO pour le Maghreb  ?

Après ce stage, et toujours dans le cadre de mon master, j’ai effectué un second stage à l’Ambassade belge en Turquie où j’ai été à nouveau immergé dans le monde diplomatique. 

Ensuite, après mes études j’ai découvert les affaires européennes en travaillant comme attaché de presse au Comité économique et social européen à Bruxelles. 

Actuellement, je travaille au sein du bureau régional de l’UNESCO pour le Maghreb, à Rabat, au sein du programme culture, grâce à une opportunité offerte par Wallonie Bruxelles International, et où je m’épanouis totalement. J’ai la chance de continuer pleinement ma découverte de la richesse culturelle de la région. Ces différentes expériences m’ont permis d’approfondir mes compétences en gestion de projet, en coopération internationale et en analyse politique, toujours avec un fort ancrage régional. 

 

  • Quelles sont tes perspectives pour le futur et que peut-on te souhaiter ?

Par la suite, je souhaite poursuivre mon engagement dans le champ de la coopération internationale, en particulier dans les régions du Maghreb du Moyen Orient. Mon objectif est de m’installer durablement dans cet espace géographique afin de contribuer, à travers des projets concrets, aux dynamiques de développement local, de mobilité humaine, de dialogue interculturel et continuer mon apprentissage de la langue arabe. 

Cette toute dernière expérience au sein du bureau de l’UNESCO pour le Maghreb m’a beaucoup appris et m’a surtout ouvert de nouvelles perspectives pour le futur, car la diversité du programme culture, et du mandat de l’UNESCO de manière générale, sont particulièrement stimulantes et enrichissantes. Les thématiques liées à la migration, au développement et à la gouvernance territoriale m’intéressent également et j’aspire à continuer à les explorer dans un cadre multilatéral ou décentralisé.

C’est la raison pour laquelle je souhaiterais pourquoi pas continuer de travailler au sein de l’UNESCO aussi bien au siège qu’en hors siège avec une préférence pour cette dernière car cela permet réellement de s'imprégner des réalités locales et de contribuer plus directement à des actions de terrain.

Je suis également ouvert à toute opportunité qui pourrait se présenter.