Du 17 janvier au 16 février, la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger a invité l’artiste peintre maroco-belge Hamid Douieb, à l’Espace Rivages, pour présenter son exposition «Figural».
Par son exposition «Figural», Hamid Douieb veut faire découvrir au public de Rabat sa peinture, où le corps humain fait partie intégrante de sa thématique de prédilection. En effet, malgré la diversité de ses sources d’inspiration, Hamid Douieb se retrouve en face du corps humain, mais dernièrement, avec plus de concentration sur certaines parties, notamment le visage et les mains. Son procédé de travail commence par des dessins au crayon ou à l’encre, que l’artiste reprend en peinture, ou un dessin peint pour donner à voir un style qu’il nomme «figural».
« Une peinture qui bouscule, transgresse mais émeut et charme à la fois, autant par son engagement total sans parti pris que par ces reflets sereins et pas du tout scandaleux, faits de harcèlements plastiques, de rupture et d’interrogations. Des miroirs d’espérance pour une issue d’une période de transition que traverse d’ailleurs l’art contemporain à l’échelle de la planète, et un arrière-goût d’inachevé à l’arôme cependant aux suaves promesses » par Ahmed FASSI, Tanger. 14 Avril 2016
Hamid Douieb :
Douieb Hamid est né à Casablanca en 1948. Se révèle, très jeune, de sensibilité artistique et découvre une attirance pour la peinture et le dessin.
Il arrive à Tournai en 1968 pour des études d'ingénieur et parallèlement suit des cours du soir à l'Académie de sculpture.
Ces derniers l'aideront considérablement dans sa peinture. Il subit plusieurs influences. Notamment, des peintres primitifs flamands, des surréalistes et autres hyperréalistes. Influences qui viendront enrichir sa sensibilité ainsi que son héritage oriental.
Foncièrement autodidacte, il fréquente quelques temps l'Académie du midi à Bruxelles section peinture.
Peintre résolument figuratif, il mènera, de front, sa vie artistique et sa vie familiale et professionnelle, et dépensera beaucoup d'énergie à exposer dans les galeries, centres culturels et autres.
Le groupe "FIGURATION CRITIQUE" vient le chercher. Il expose avec eux à l'ULB (Bruxelles 1978) et au Ranelagh (Paris). Pour la première fois il a le sentiment d'appartenir à une famille artistique...
Par après, il empreinte les chemins solitaires où ses divergences avec le monde de l'art, et non de la peinture, l'éloigne progressivement des expositions à tout prix.
Avec le temps, il s'aperçoit que peindre sans montrer ses peintures a un grand nombre équivaut à écrire en laissant les manuscrits dans les tiroirs.
Alors, il revient, témoin modeste de son époque et celles à venir, provoquer quelques émotions, sensations ou tout simplement, de petits étonnements...