Dans le cadre de la visite du Ministre-Président de Wallonie au Maroc, Monsieur Elio Di Rupo, le lancement du projet SOLHEATAIR a été organisé, ce jeudi 10 novembre, à Rabat, en présence de Madame Fatima Hamdouch, Directeur Général Délégué de Masen.
Réduire les émissions de CO2 en général, et des secteurs de l’industrie et des transports en particulier, constitue l’un des enjeux majeurs de ce siècle. Ces deux secteurs rejettent plus de 30 milliards de tonnes de CO2 dans l’atmosphère chaque année. Face à ce constat, John Cockerill a mené plusieurs développements pour présenter les solutions les plus adaptées pour décarboner ces secteurs. Masen, acteur de référence du secteur des énergies renouvelables au Maroc et en Afrique œuvre pour l’accompagnement et la promotion des technologies innovantes à même de contribuer à la réduction des émissions CO2.
Le projet SOLHEATAIR, projet d’innovation qui associe des acteurs marocains et belges, dont des wallons, a pour finalité de réduire les émissions de CO2 et tendre vers la neutralité carbone des entreprises industrielles. SOLHEATAIR est une solution renouvelable intégrée pour la production, le stockage et la valorisation de chaleur produite par des sources d’énergies renouvelables. Cette énergie thermique à haute température peut ensuite être utilisée dans des processus industriels, comme par exemple la production de ciment et d’acier, ou convertie en électricité pour réduire les émissions de CO2.
SOLHEATAIR est labellisé par les pôles wallons de compétitivité Mecatech et Greenwin. L’initiative a pour objectif de développer une solution de production, stockage et valorisation de l’air chaud produit par des sources d’énergies renouvelables, afin d’être utilisé dans des process industriels et les réseaux électriques et de chaleur et ainsi réduire les émissions de CO2 et tendre vers la neutralité carbone. Le projet est porté par le consortium d’entreprises John Cockerill, Prayon, B-Sens, ainsi que l’UMONS et le centre de recherche INISMA.
Sur un budget total de 4 millions d’euros, le Gouvernement wallon finance à hauteur de 2 millions d’euros auxquels s’ajoutent les contributions des partenaires wallons (1,6 millions d’euros) et marocains (400.000 euros).
Le projet SOLHEATAIR, qui est en ligne avec l’ambition de la Belgique et du Maroc de jouer un rôle de premier plan dans le développement des énergies renouvelables, entrainera dans son sillage tout un écosystème de PME et de centres de recherche wallons et marocains actifs dans le domaine.
Du coté wallon, le projet est porté par le consortium d’entreprises : John Cockerill, qui coordonne le projet, Prayon pour les matériaux de stockage, B-Sens pour les capteurs à fibres optiques, l’Université de Mons (UMONS), qui fournit les outils de pilotage et le centre de recherche INISMA pour les matériaux céramiques.
Au Maroc, le démonstrateur prévu dans le cadre de ce projet sera accueilli au niveau de la plateforme de démonstration du complexe solaire Noor Ouarzazate, géré par Masen.